Du vécu pour soutenir les idées et les initiatives et réciproquement, c'est la ligne de ce blog. Alors voici: nous allons parler de copie légale et illégale et de droit de propriété et je vous raconterai ensuite le triple petit fait presque anodin qui m'a conduit à aborder ce thème fondamental pour le "vivre ensemble".
Commençons par ce documentaire très long présentant, des micro-trottoirs, des témoignages de créateurs et des extraits de conférences en français, anglais et espagnol. Je vous recommande notamment Richard Stallmann (photo de droite), vers le milieu du documentaire, pape du "copyleft" (GNU: système de diffusion de logiciels libres sous Linux), intellectuel américain de gauche et qui s'exprime ici (comble de la provoc !) en français et aussi Albert Jacquard (photo ci-dessous à droite):
4 commentaires:
Bonjour,
Je pense que 2 volets devraient systématiquement être mis en œuvre :
Le premier s’articulant autour de la prévention. Les étudiants n’ont pas le droit de plagier mais ils ne peuvent pas non plus réinventer l’eau chaude. La limite entre inspiration et plagiat reste floue dans les esprits. Un cours définissant le plagiat de manière technique et donnant des méthodes pour l’éviter fait cruellement défaut.
Le second s’articulant autour de la répression. L’annonce, lors du cours contre le plagiat, de l’obligation de rendre une copie électronique, qui sera ensuite scannée par un logiciel de détection du plagiat, serait dissuasive. Si chaque étudiant à accès au logiciel alors il peut vérifier la conformité de sa copie et la revoir. A toute copie non conforme est attribuée une note éliminatoire.
Actionive
Je suis tout à fait de votre avis ! J'en parle dans mon prochain billet.
Merci à vous
Est-il "normal" que Polnareff ou Jacques Dutronc puissent passer leurs vies à seulement profiter d'une vingtaine de ritournelles lancées autrefois? Ils vivent d'une sorte de péage que la loi leur autorise. La propriété intellectuelle atteint surtout des sommets dans son exploitation. J'entendais un rappeur expliquer comment les majors, qui sont en pointe sur la protection des sources, faisaient supporter tous les risques financiers de lancement aux artistes et se retrouvaient finalement être les seules à profiter du système. Payer 1 € pour pouvoir télécharger une musique, c'est du vol, d'autant que nous payons déjà tous les moyens indirects qui nous acheminent cette œuvre.
Pour ce qui est des élèves, ce phénomène de plagiat n'est pas nouveau et nous avons tous pompé autrefois. L'enseignant doit traquer le soupçon mais la restitution d'un élève n'est-elle pas toujours un emprunt à quelqu'un ? Apprendre n'est-ce pas apprendre à penser comme les autres ? Platon lui-même a-t-il inventé tout ce qu'il a écrit ? Probable que non. Et Platon appartient à tout le monde.
@Jérôme: vous serez intéressé par mon prochain billet alors !
Pour moi, ne pas citer ses sources et s'approprier un texte est une double erreur: se peindre sous un jour faussé, ne pas donner la possibilité de remonter à la source pour progresser et faire progresser y compris sa source.
Payer 1€ un téléchargement est certainement beaucoup trop quand il s'agit des Beatles mais pour un jeune auteur inconnu au chômage ?
Je crois qu'une vérité hybride, intermédiaire émerge actuellement.
Cdt
DC
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