mardi 7 mai 2013

Des business Angels au Crowdfunding


Toute dernière publication d'Acatl Editions, voici une réflexion originale qui parle business ET société. En ce début de 21ème siècle, l’innovation devient un des principaux vecteurs de compétitivité des entreprises, et des nations elles-mêmes. Notre compétitivité passe donc désormais par la maîtrise des nouveaux processus de financement des startups innovantes ce qui constitue le sujet de ce livre.

L’irruption du « financement participatif », appelé aussi « crowdfunding », nous place face à nos responsabilités quant à notre manière de faire éclore, de retenir et d’attirer des startups innovantes. Ce nouveau mode de financement a pour but de ré-aiguiller l’épargne publique vers l’économie réelle et est déjà mondialisé. Par ailleurs, le grand investisseur dispose de moyens importants et professionnels pour orienter cette innovation selon ses propres critères. Le Business angel classique se trouve ainsi pris en tenaille par des acteurs nouveaux sur une scène élargie. Comment faire en sorte, dans le contexte de la start up innovante, que la Finance s’investisse bien dans l’économie réelle au profit de la collectivité ? Pour l'acheter (vous nous feriez très plaisir), vous pouvez cliquer ci-dessous:


L’auteure est trois fois légitime :

Geneviève Bouché, vous la connaissez, elle était intervenue à TEDxLaDéfense. Elle a créé sa startup. Cette légitimité-là est celle du vécu,
G. Bouché
Elle a été en charge de politiques d’innovation dans la très grande entreprise et poursuit ce travail au plus haut niveau par le biais de diverses associations, think tanks et cercles de Business angels. Cette légitimité-là est celle de la compétence et de la vision,
Enfin, le contenu même de l’ouvrage est le résultat de réflexions communes menée au sein du Club Jade. C’est en tirant parti de sa formation d’universitaire et de futurologue que notre auteure formalise et met en perspective le travail d’un groupe de spécialistes et de nombreuses observations de start up qui resteront confidentielles. Cette légitimité-là est celle de la méthodologie.

Pour en savoir voici le lien vers son blog.

Que vous soyez business angel, dirigeant d’entreprise en création, chargé de projet dans une agence de développement, gérant de fonds ou élu, cet ouvrage devrait vous apporter :
  • Une synthèse opérationnelle des principaux constats à faire sous l’angle pratique d’une situation complexe, mainte fois stigmatisée, jamais vraiment comprise,
  • Une compréhension intime de ce qu’est «l’angelat» aujourd’hui, véritable mutualisation privée du financement de la start up innovante,
  • Une vision claire des tendances en cours à l’échelle internationale et nationale, des défis à relever et des pistes d’actions.

En quoi sommes-nous concernés ?

A n’en pas douter, ce livre est de nature à secouer quelques idées reçues et, espérons-le, à faire naître des vocations ou au moins faire évoluer notre approche de l’entrepreneuriat dédié à l’innovation. Je vous ai déjà parlé du Crowdfunding avec Babyloan et dans "le financement par la foule", rapprocher ce phénomène de l'angelat et de l'entrepreneuriat, c'est peut-être annoncer une vague de fond dans le financement de l'innovation et du renouvellement sociétal auquel au moins 15% de la population pourrait vouloir participer.

"Ca ne marchera jamais"

Je vous ai déjà proposé avec E. Chouard une solution "infaisable" (changer de constitution), en voici une autre "qui ne réussira jamais". C'est entendu, ce serait pour de rire alors ... à moins que ...

1 commentaire:

jérôme a dit…

Merci pour ce témoignage.
On sent M. Rambaud profondément touché par son expérience.
Pour autant, liquider une entreprise après avoir tout fait pour la pérenniser est surtout le résultat d'une suite d'erreurs d'appréciation, on ne sent pas le décalage de l'entreprise avec son marché, une fois qu'on le sent c'est trop tard. Et des fois on s'est lancé là-dedans à la légère, je sais de quoi je parle, une petite entreprise peut tourner sur des bases très faibles, peu de clients, un savoir faire peu distinctif, des moyens dérisoires, des concurrents prêts à tout, l'entreprise était en fin de cycle, le projet personnel du dirigeant l'aveugle. Finalement il a uniquement payé pour terminer l'aventure.
Le regard des autres a peu d'importance, ceux qui se permettent de réagir souvent sont bien au chaud dans des situations médiocres, ceux qui savent ne se moquent pas. L'important c'est ce qu'on assumé et le niveau moral avec lequel on l'a fait. Je raconte parfois mon histoire à des fils à papa qui ont seulement reçu une entreprise de leur père (c'est la majorité des chefs d'entreprise), ils m'écoutent avec les yeux grands ouverts. Eux vont voir les banquiers qui les reçoivent avec le tapis rouge, moi j'ai connu le banquier qui me cirait les pompes puis qui un jour ne me serrait plus la main, ça m'a fait surtout rire sur le coup, le gars faisait simplement son boulot, on lui aurait demandé de me cracher dessus il l'aurait fait.
L'important c'est le parcours, le niveau de risque personnel auquel on a été confronté et comment on en est sortis. Des fois on n'en sort pas mais on a essayé et il reste un vécu sans égal.