A la suite de mon billet sur Steven Vromman, je vous parle aujourd'hui de Roger Doiron, activiste qui fait la promotion d'une nourriture saine et pas chère: celle que nous pourrions faire pousser dans notre jardin. Voici la vidéo de cette conférence tirée du TEDxdirigo de Portland en Septembre dernier:
En résumé:
Je vais simplement extraire quelques unes des photos de la présentation, cela se comprend tout seul !
1) Le jardin:
2) La qualité et le plaisir:
3) L'échange local:
4) Sa conclusion en forme de schéma "évolutionniste":
En quoi sommes-nous concernés ?
Je le disais déjà dans le billet sur Steven Vromman, il faut un jardin et du temps. Doiron indique qu'aux USA, le temps moyen journalier consacré au repas (préparer repas, débarrasser) est de 31 minutes, il faut trouver le temps de caser le jardinage là-dedans ! Je voulais présenter ce témoignage car nous sommes en train de le faire en famille ... Ce mouvement a déjà attiré des centaines de milliers de gens aux USA. Non, Patrick Baronnet n'est plus seul !
2 commentaires:
Je crois que c'est la fin du Candide de Voltaire qui dit : "il faut cultiver son jardin". Je peux ici faire part de ma modeste expérience. 100 m² de potager(que l'on me prête d'ailleurs, je donne quelques bouteilles de vin chaque année en contrepartie de l'eau) demandent moins d'une heure de travail par semaine et peuvent fournir au moins 30% des légumes consommés par une famille de 6 personnes. C'est un long apprentissage(si on veut semer des petits pois en avril on a 5 mois de retard) mais très valorisant.
Le jardinage, avant tout, permet à l'homme de s'inscrire dans la nature (je redis, 100 m² c'est pas grand chose), ces cycles, ces contraintes, ses caprices, son économie tout en ouvrant aux autres.
Cette approche peut conduire assez loin, on plante des arbres fruitiers, des condiments, on fait de l'huile, de l'alcool, on fait des réserves. J'ai même imaginé m'offrir une vigne pour faire mon rosé... Et tout cela s'approche avec la productivité à laquelle nous avons accès aujourd'hui (fumiers, traitements, irrigation).
Mon seul regret, pour ceux qui ne l'ont pas décidé jardiner semble une contrainte ou une excentricité. Tout en s'émerveillant ils n'imaginent pas pouvoir s'y mettre eux-mêmes.
Mais continuons, Jésus avait chassé les marchands du temple, ne laissons pas faire les marchands.
C'est génial !
Remarquez que dans l'expérience de Doiron, il y a place pour l'échange y compris marchand... de proximité.
Du côté de chez ma mère en Loire Atlantique, j'ai remarqué un jardin au bout duquel se trouvent en saison quelques fruits et légumes avec un affichage du prix et une tire lire. Le passant prend et paie sans autre contrainte ...
L'histoire ne dit pas si qqun a fauché la tirelire ou les légumes
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