tag:blogger.com,1999:blog-5116545140743828167.post8727455523555448606..comments2022-03-25T06:24:54.527+01:00Comments on le Dire et le Faire, le Faire et le Dire: George Ayittey: Guépards contre HipposDidier Chambaretaudhttp://www.blogger.com/profile/00105671908002114057noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-5116545140743828167.post-50137609790880532822011-04-19T11:54:18.491+02:002011-04-19T11:54:18.491+02:00Tu vas plus loin que ce que dit le Pr Ayittey mon ...Tu vas plus loin que ce que dit le Pr Ayittey mon cher Colargol mais il faut reconnaître que tu avais vu juste à la lumière de ce qui c'est passé depuis !!!Didier Chambaretaudhttps://www.blogger.com/profile/00105671908002114057noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5116545140743828167.post-78351868331290677832011-01-19T23:13:51.632+01:002011-01-19T23:13:51.632+01:00"Delenda Carthago Est"(“Il faut détruire..."Delenda Carthago Est"(“Il faut détruire Carthage”) c’est d’abord une phrase, une parole politique, un énoncé performatif qui a conduit à une bataille historique, perdue il y a longtemps par les<br />descendants d’Hannibal.“Il faut détruire Carthage” c’est aussi une expression – on la trouve dans les pages roses du dictionnaire – là, elle n’évoque plus la guerre mais l’acharnement.<br />Carthage était une riche contrée fondée par les Phéniciens très convoîtée et dont la prospérité insolente provoqua à Rome une volonté obsessionnelle de destruction et l'objet de la troisième guerre Punique vers 150 avant JC.<br />Carthage autrement dit Tunis fait encore parler d'elle aujourd'hui dans la mesure où les événements actuels prennent à nouveau une tournure symbolique.<br /><br />L'avenir de l'Afrique toute entière tient peut-être dans ce symbole , celui d'un peuple autrefois prospère, qui a dit NON, trop c'est trop. Lorsque les moindres richesses d'un pays sont confisquées par un sombre despote parmi tant d'autres en Afrique, lorsque la mobilisation de ce même peuple parvient en moins d'un mois de venir à bout(du moins c'est à espérer) d'une dictature oubliée ou volontairement négligée par de non moins sombres motivations et qu'une révolution se fait sous nos yeux avec un nombre limité de victimes ( 70 c'est du jamais vu ) alors il ne faut pas désespérer de l'avenir de la démocratie, même si " quelle époque épique ...." au même moment, en Haïti, un ancien dictateur revient sur les lieux de son crime pour se faire inculper ? ( acceptons en l'augure...) tandis que la démocratie Haïtienne renaissante de ses décombres tente désespérément de survivre, quand celle de Côte d'Ivoire est sous tente à oxygène, un monde nouveau serait il entrain d'émerger ?... j'ai tellement envie de le croire. Mobilisons nous, soufflons et maintenons rougeoyantes les braises moribondes du feu de la liberté.<br />Pardonnez moi ce lyrisme impromptu mais l'heure est grave. Gardons notre capacité d'indignation face à l'inacceptable, comme nous le rappelle en ce moment Stéphane Hessel,notre "Delenda est Carthago" c'est la dictature quel que soit le régime politique qui lui a permis d'exister toutes les fois que l'abattement et la résignation des peuples a prévalu.<br />On gouverne avec des symboles, il faut peu de choses pour que tout bascule,que le rapport de forces et que le système s'inverse. Nous en avons eu encore une fois la démonstration encore fragile certes, mais flagrante.<br /><br />Encourageons toutes les fois que c'est possible, pacifiquement le refus de l'arbitraire, de la pensée unique qui peu a peu gagne du terrain, la tentation de renoncer à la Démocratie qui semble avoir atteint aujourd'hui ses limites.<br />N'oublions pas qu'elle est peut-être le pire des régimes, mis à part tous les autres.Il nous appartient, plus que jamais, toutes affaires politiques cessantes, chaque jour de la réinventer.Colargolhttps://www.blogger.com/profile/10958131030181993727noreply@blogger.com