tag:blogger.com,1999:blog-5116545140743828167.post5321688995086311482..comments2022-03-25T06:24:54.527+01:00Comments on le Dire et le Faire, le Faire et le Dire: Copier: est-ce voler ou foisonner ? Partie 2 sur 2Didier Chambaretaudhttp://www.blogger.com/profile/00105671908002114057noreply@blogger.comBlogger11125tag:blogger.com,1999:blog-5116545140743828167.post-29296066719865787032011-06-20T21:41:18.381+02:002011-06-20T21:41:18.381+02:00Oui, j'ai un peu exagéré, le vrai enseignement...Oui, j'ai un peu exagéré, le vrai enseignement encourage la création. Mais si on enlève la partie connaissance de l'enseignement, qui n'est fait que de reformulation, il ne reste pas grand chose de l'éducation.<br />Je suis surtout sensibilisé aux rentes indues que procure le copywright (j'avais pris l'exemple de Jacques Dutronc). La plupart des développements législatifs dans la protection des œuvres et du vivant sont le fait de lobbies. Et qui peut encourager les lobbies ?jérômehttps://www.blogger.com/profile/17627259535311635791noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5116545140743828167.post-50922850901898123812011-06-17T14:10:19.920+02:002011-06-17T14:10:19.920+02:00Apprendre à copier seulement ? Certainement pas ! ...Apprendre à copier seulement ? Certainement pas ! Ken Robinson nous montre une autre voie. En outre, le plagiat, en l'état actuel de notre société, peut faire l'objet de poursuites pénales. <br /><br />Il y a donc en effet nécessité de se doter de "bons" enseignants et de préciser les règles du jeu aux étudiants mais aussi à faire évoluer le jeu.<br /><br />Lorsque l'on accompagne le travail de recherche des élèves, on s'aperçoit qu'ils sont tout à fait capables de dépasser le stade du plagiat de base et même celui du plagiat "intelligent" pour proposer de vrais réflexions innovantes.Didier Chambaretaudhttps://www.blogger.com/profile/00105671908002114057noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5116545140743828167.post-91289485134398098982011-06-17T10:43:09.699+02:002011-06-17T10:43:09.699+02:00Bon, je le répète, enseigner c'est largement (...Bon, je le répète, enseigner c'est largement (pour l'essentiel dirais-je) apprendre à plagier. Et apprendre c'est largement apprendre à copier. Le professeur, je crois, est surtout là pour donner envie à l'élève de copier et pour s'assurer qu'il assimile ce qu'il copie. Le professeur est d'ailleurs lui aussi un grand plagiaire, une sorte d'expert puisque son plagiat n'est même pas soupçonné... <br /><br />On ne peut que se réjouir de l'amélioration de l'accès aux connaissances mais aussi de l'amélioration des outils de reproduction. Le rôle du professeur n'en devient que moins tourné vers le plagiat, et plus vers le contrôle de l'élève et de l'assimilation réelle de sa capacité à bien plagier lui-aussi. Il serait peut-être plus simple que le professeur explique tout cela à ses élèves en début d'année non ? Mon fils en terminale S ne prend plus aucun cours « puisqu'on les trouve sur internet ». Je trouve ça très curieux mais je m'y fais et surtout quand je vois qu'il a 19/20 à son bac blanc de maths, je relativise. Avec de bons élèves qui plagient bien, il faut surtout de bons professeurs...jérômehttps://www.blogger.com/profile/17627259535311635791noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5116545140743828167.post-47708287515111811032011-06-15T09:23:02.491+02:002011-06-15T09:23:02.491+02:00Je ne peux qu'approuver. Merci.Je ne peux qu'approuver. Merci.Didier Chambaretaudhttps://www.blogger.com/profile/00105671908002114057noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5116545140743828167.post-16401852554754152682011-06-15T00:45:33.505+02:002011-06-15T00:45:33.505+02:00Bonsoir,
c'est avec plaisir !
Je suis sur le...Bonsoir,<br /><br />c'est avec plaisir !<br /><br />Je suis sur le reste de la problématique du plagiat entièrement d'accord avec vous. Je crois que les étudiants n'ont souvent peur du plagiat que pour la "sale note", qu'"Internet" est vu comme une source d'informations ouverte et gratuite (la preuve avec le succès de Wikipédia...), et je crois qu'il est absolument crucial de citer ses sources dans une réflexion. Cela permet de se situer et au lecteur de situer le discours au sein d'un référentiel de pensées. Cela permet d'enrichir la réflexion, de ne pas la résoudre à une somme de vérités générales assénées mais de stimuler les critiques et le débat.<br /><br />Cela nécessite clairement un effort d'éducation. Cet effort ne peut pas être simplement répressif et doit absolument être constructif. Refaire faire les mémoires n'est pas une punition, c'est une seconde chance de véritablement apprendre quelque chose. Faire participer les étudiants à des comités de rédaction de codes de bonne conduite ou de plans de prévention serait une excellente démarche. Ils découvriraient alors véritablement pourquoi ce n'est pas bien de plagier (=copier quelqu'un en faisant croire que l'idée est de soi) parce qu'ils prendraient le temps d'y réfléchir en étant responsabilisés.<br /><br />Je crois que l'un des soucis de l'éducation telle qu'on la connaît est qu'elle est basée (pour reprendre Sir Ken Robinson) sur le modèle du fast food. On standardise, on fait rentrer les gens dans des cases, on met des étiquettes. Le problème, c'est qu'à mettre une étiquette sur le front de quelqu'un, ce quelqu'un se met à se comporter comme tel. Si un professeur pense manifestement que ses élèves ne sont là que pour "gruger" et "glander", les élèves vont finir par faire ça, parce qu'ils n'ont aucune chance d'être reconnus pour autre chose : pourquoi se fatiguer ? A l'inverse, si le professeur pense que ses étudiants sont des potentiels qui ne cherchent qu'à éclore, il leur donnera toutes les occasions de le faire et les étudiants les saisiront.<br /><br />L'éducation, c'est donc pour moi surtout pas apprendre aux enseignés à être "banalement conformes" comme vous dites, mais de leur permettre de comprendre pourquoi ce qui est enseigné est enseigné et d'apprendre à se situer par rapport à ça.<br /><br />Cdt,<br /><br />HanashiHanashihttps://www.blogger.com/profile/00520872802512766149noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5116545140743828167.post-43999855538120947792011-06-14T09:48:56.129+02:002011-06-14T09:48:56.129+02:00Bonjour,
c'est avec plaisir !
Je suis sur le...Bonjour,<br /><br />c'est avec plaisir !<br /><br />Je suis sur le reste de la problématique du plagiat entièrement d'accord avec vous. Je crois que les étudiants n'ont souvent peur du plagiat que parce qu'il entraîne une "sale note", qu'"Internet" est effectivement vu comme une source d'informations ouverte et gratuite (la preuve avec le succès de Wikipédia, le risque est le manque d'esprit critique et de recul), et je crois qu'il est absolument crucial de citer ses sources dans une réflexion. Cela permet de se situer et au lecteur de situer le discours au sein d'un référentiel de pensées. Cela permet d'enrichir la réflexion, de ne pas la résoudre à une somme de vérités générales assénées mais de stimuler les critiques et le débat.<br /><br />"Internet" est une formidable source d'informations et un outil extraordinaire. L'autre face de la pièce, c'est qu'il est également extrêmement facile de publier de l'information (et donc de la mésinformation ou de la désinformation). Il faudrait donc être d'autant plus prudent avec cette source multiple. Cela nécessite clairement un effort d'éducation sur le "comment utiliser" ce nouvel outil. Cet effort ne peut pas (pour être réellement éducatif) être simplement répressif et doit absolument être constructif. Refaire faire les mémoires n'est pas une punition, c'est une seconde chance de véritablement apprendre quelque chose. Faire participer les étudiants à des comités de rédaction de codes de bonne conduite ou de plans de prévention serait une excellente démarche. Ils découvriraient alors véritablement pourquoi ce n'est pas bien de plagier (=copier quelqu'un en faisant croire que l'idée est de soi) parce qu'ils prendraient le temps d'y réfléchir en étant responsabilisés.<br /><br />Je crois que l'un des soucis de l'éducation telle qu'on la connaît est qu'elle est basée (pour reprendre Sir Ken Robinson) sur le modèle du fast food. On standardise, on fait rentrer les gens dans des cases, on met des étiquettes, on se met à penser qu'il n'y a rien d'autre que ces étiquettes. Le problème, c'est qu'à mettre une étiquette sur le front de quelqu'un, ce quelqu'un se met à se comporter comme ce qui est écrit sur l'étiquette, c'est-à-dire attendu par les autres. Si un professeur pense manifestement que ses élèves ne sont là que pour "gruger" et "glander", les élèves vont finir par faire ça, parce qu'ils savent que même s'ils font autre chose, ils n'ont aucune chance d'être reconnus comme tels, le professeur cherchera la manœuvre, alors le plus simple, c'est de faire le minimum : de "glander" et "gruger". A l'inverse, si le professeur pense que ses étudiants sont des potentiels qui ne cherchent qu'à éclore, il leur donnera toutes les occasions de le faire et les étudiants saisiront une, deux, trois occasions et... écloront.<br /><br />L'éducation, c'est donc pour moi surtout pas apprendre aux enseignés à être "banalement conformes" comme vous dites, mais de leur permettre de comprendre pourquoi ce qui est enseigné est enseigné et d'apprendre à se situer par rapport à ça.<br /><br />Cdt,<br /><br />HanashiHanashihttps://www.blogger.com/profile/00520872802512766149noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5116545140743828167.post-36695933434347820452011-06-14T00:38:39.442+02:002011-06-14T00:38:39.442+02:00Bonsoir,
c'est avec plaisir !
Je suis sur le...Bonsoir,<br /><br />c'est avec plaisir !<br /><br />Je suis sur le reste de la problématique du plagiat entièrement d'accord avec vous. Je crois que les étudiants n'ont souvent peur du plagiat que parce qu'il entraîne une "sale note", qu'"Internet" est effectivement vu comme une source d'informations ouverte et gratuite (la preuve avec le succès de Wikipédia, le risque est le manque d'esprit critique et de recul), et je crois qu'il est absolument crucial de citer ses sources dans une réflexion. Cela permet de se situer et au lecteur de situer le discours au sein d'un référentiel de pensées. Cela permet d'enrichir la réflexion, de ne pas la résoudre à une somme de vérités générales assénées mais de stimuler les critiques et le débat.<br /><br />"Internet" est une formidable source d'informations et un outil extraordinaire. L'autre face de la pièce, c'est qu'il est également extrêmement facile de publier de l'information (et donc de la mésinformation ou de la désinformation). Il faudrait donc être d'autant plus prudent avec cette source multiple. Cela nécessite clairement un effort d'éducation sur le "comment utiliser" ce nouvel outil. Cet effort ne peut pas (pour être réellement éducatif) être simplement répressif et doit absolument être constructif. Refaire faire les mémoires n'est pas une punition, c'est une seconde chance de véritablement apprendre quelque chose. Faire participer les étudiants à des comités de rédaction de codes de bonne conduite ou de plans de prévention serait une excellente démarche. Ils découvriraient alors véritablement pourquoi ce n'est pas bien de plagier (=copier quelqu'un en faisant croire que l'idée est de soi) parce qu'ils prendraient le temps d'y réfléchir en étant responsabilisés.<br /><br />Je crois que l'un des soucis de l'éducation telle qu'on la connaît est qu'elle est basée (pour reprendre Sir Ken Robinson) sur le modèle du fast food. On standardise, on fait rentrer les gens dans des cases, on met des étiquettes, on se met à penser qu'il n'y a rien d'autre que ces étiquettes. Le problème, c'est qu'à mettre une étiquette sur le front de quelqu'un, ce quelqu'un se met à se comporter comme ce qui est écrit sur l'étiquette, c'est-à-dire attendu par les autres. Si un professeur pense manifestement que ses élèves ne sont là que pour "gruger" et "glander", les élèves vont finir par faire ça, parce qu'ils savent que même s'ils font autre chose, ils n'ont aucune chance d'être reconnus comme tels, le professeur cherchera la manœuvre, alors le plus simple, c'est de faire le minimum : de "glander" et "gruger". A l'inverse, si le professeur pense que ses étudiants sont des potentiels qui ne cherchent qu'à éclore, il leur donnera toutes les occasions de le faire et les étudiants saisiront une, deux, trois occasions et... écloront.<br /><br />L'éducation, c'est donc pour moi surtout pas apprendre aux enseignés à être "banalement conformes" comme vous dites, mais de leur permettre de comprendre pourquoi ce qui est enseigné est enseigné et d'apprendre à se situer par rapport à ça.<br /><br />Cdt,<br /><br />HanashiHanashihttps://www.blogger.com/profile/00520872802512766149noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5116545140743828167.post-13916291991486872692011-06-13T21:46:04.397+02:002011-06-13T21:46:04.397+02:00Bonsoir,
avec plaisir !
Je suis sur le reste de ...Bonsoir,<br /><br />avec plaisir !<br /><br />Je suis sur le reste de la problématique du plagiat entièrement d'accord avec vous. Je crois que les étudiants n'ont souvent peur du plagiat que parce qu'il entraîne une "sale note", qu'"Internet" est effectivement vu comme une source d'informations ouverte et gratuite (la preuve avec le succès de Wikipédia, le risque est le manque d'esprit critique et de recul), et je crois qu'il est absolument crucial de citer ses sources dans une réflexion. Cela permet de se situer et au lecteur de situer le discours au sein d'un référentiel de pensées. Cela permet d'enrichir la réflexion, de ne pas la résoudre à une somme de vérités générales assénées mais de stimuler les critiques et le débat.<br /><br />"Internet" est une formidable source d'informations et un outil extraordinaire. L'autre face de la pièce, c'est qu'il est également extrêmement facile de publier de l'information (et donc de la mésinformation ou de la désinformation). Il faudrait donc être d'autant plus prudent avec cette source multiple. Cela nécessite clairement un effort d'éducation sur le "comment utiliser" ce nouvel outil. Cet effort ne peut pas (pour être réellement éducatif) être simplement répressif et doit absolument être constructif. Refaire faire les mémoires n'est pas une punition, c'est une seconde chance de véritablement apprendre quelque chose. Faire participer les étudiants à des comités de rédaction de codes de bonne conduite ou de plans de prévention serait une excellente démarche. Ils découvriraient alors véritablement pourquoi ce n'est pas bien de plagier (=copier quelqu'un en faisant croire que l'idée est de soi) parce qu'ils prendraient le temps d'y réfléchir en étant responsabilisés.<br /><br />Je crois que l'un des soucis de l'éducation telle qu'on la connaît est qu'elle est basée (pour reprendre Sir Ken Robinson) sur le modèle du fast food. On standardise, on fait rentrer les gens dans des cases, on met des étiquettes, on se met à penser qu'il n'y a rien d'autre que ces étiquettes. Le problème, c'est qu'à mettre une étiquette sur le front de quelqu'un, ce quelqu'un se met à se comporter comme ce qui est écrit sur l'étiquette, c'est-à-dire attendu par les autres. Si un professeur pense manifestement que ses élèves ne sont là que pour "gruger" et "glander", les élèves vont finir par faire ça, parce qu'ils savent que même s'ils font autre chose, ils n'ont aucune chance d'être reconnus comme tels, le professeur cherchera la manoeuvre, alors le plus simple, c'est de faire le minimum : de "glander" et "gruger". A l'inverse, si le professeur pense que ses étudiants sont des potentiels qui ne cherchent qu'à éclore, il leur donnera toutes les occasions de le faire et les étudiants saisiront une, deux, trois occasions et... écloront.<br /><br />L'éducation, c'est donc pour moi surtout pas d'apprendre aux enseignés à être "banalement conformes" comme vous dites, mais de leur permettre de comprendre pourquoi ce qui est enseigné est enseigné et d'apprendre à se situer par rapport à ça.<br /><br />Bonne soirée,<br /><br />HanashiHanashihttps://www.blogger.com/profile/00520872802512766149noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5116545140743828167.post-2702829020671517092011-06-13T11:56:44.793+02:002011-06-13T11:56:44.793+02:00Et pour faire le lien avec mon billet précédent su...Et pour faire le lien avec mon billet précédent sur TEDxValencia voici la conférence "Ken Robinson says scholls kill creativity" en espagnol: http://www.youtube.com/watch?v=GzZJ4Ev4_DQ<br />Merci pour ce commentaire.Didier Chambaretaudhttps://www.blogger.com/profile/00105671908002114057noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5116545140743828167.post-76187322294290133582011-06-12T18:10:14.706+02:002011-06-12T18:10:14.706+02:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.Didier Chambaretaudhttps://www.blogger.com/profile/00105671908002114057noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5116545140743828167.post-26531882615596897472011-06-12T17:12:19.528+02:002011-06-12T17:12:19.528+02:00En s'éloignant un peu du plagiat et pour appro...En s'éloignant un peu du plagiat et pour approfondir les idées originales de Sir Ken Robinson sur l'éducation en général, rendez-vous sur ted.com avec les talks "Ken Robinson says schools kill creativity" et "Ken Robinson: Changing education paradigms". De quoi changer nos visions de l'école et de l'éducation et de donner l'envie de faire quelque chose pour que ça change vraiment ! RDV également sur son site personnel : http://sirkenrobinson.com/skr/Hanashihttps://www.blogger.com/profile/00520872802512766149noreply@blogger.com